... pour lutter autant que possible pour un monde meilleur :)
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Régulièrement cité pour ce chiffre de 7g de CO2 (la moitié d'une bouilloire à thé) par recherche Google, on trouve le scientifique Alexander Wissner-Gross, mais il a dénié avoir affirmé cela (1) (2). Il bien a affirmé cependant que la navigation sur Internet consommait 20 miligrammes de CO2 par seconde. L'Ademe donne de son côté le chiffre de 9,9 kg équivalent CO2 par an et par internaute dus à l'utilisation de moteurs de recherche, ce qui est loin d'être du niveau des rejets habituellement dû aux transports par exemple, mais pas si négligeable.
Même si les cargos polluent effectivement significativement certaines zones côtières, c'est un chiffre théorique, basé sur des normes de 2009, et qui ne concerne que la pollution aux oxydes de soufre.
C'est un hoax régulièrement partagé par des climato-sceptiques, mais c'est parfaitement faux, les humains polluent environ 130 à 140 fois plus.
Oui, les températures évoluent depuis toujours, mais pas dans ces circonstances et aussi vite. Le dessinateur humoriste et scientifique XKCD explique assez simplement en quoi l'évolution des températures est beaucoup trop rapide dernièrement, avec un graphique représentant la température depuis 20000 ans - même si ses données sont un peu discutables. Mais les scientifiques ont des explications plus détaillées et incontestables sur le sujet.
La plateforme Newmanity a estimé qu'un email stocké (de 230Kb en moyenne) pendant un an consommait 7,4Wh. Le stockage de 30 messages durant un an (et non son envoi, qui n'est pas quantifié ici) consommerait ainsi autant qu'une ampoule basse consommation allumée durant une journée, ce qui est source de confusion. De plus, d'autres sources donnent des chiffres significativement différents, et la situation a potentiellement évolué. (Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire le ménage de tout ce vous avez mis sur le cloud, et pas forcément que les mails, cf. votre utilisation de Google par exemple.)
C'est quasiment toujours vrai, et souvent d'un ordre de grandeur significatif, à nuancer en fonction du type de train et de la façon dont vous produisez l'énergie pour le faire fonctionner. En France, c'est 10 et 25 fois moins de rejet de CO2 selon le type de train, ce qui est dû entre autres au fait que l'électricité d'origine nucléaire rejette très peu de CO2. En Europe, on est entre 3 et 30 fois moins. Au Etat-Unis, la production d'électricité est majoritairement basée sur le charbon et le gaz et les trains ne sont pas nécessairement performants, ce qui peut donner des chiffres très différents avec l'Amtrak qui reste un peu plus écologique que l'avion mais pas de beaucoup, jusqu'à des trains de la banlieue de Boston qui seraient potentiellement moins écologiques que l'avion selon une étude.
Non, les trainées blanches des avions ne sont pas le résultat d'experiences cachées du gouvernement sur le climat ou les gens, ce sont des trainées de condensation. Cette idée de "chemtrails" est régulièrement avancée par des conspirationnistes. Imaginer que tous les gouvernements se seraient appliqués à faire cela, de manière coordonnée et dissimulée du grand public sans que personne dans le domaine de l'aviation ne soit mis au courant ou ne fasse une révélation est très hautement improbable, et tient probablement plus du fantasme récurrent du "gouvernement tout-puissant qui nous cache des choses". Mais il est très difficile de convaincre du contraire ceux qui l'affirment. Par ailleurs, Greenpeace exprime de manière rationnelle son avis sur le sujet.
La comparaison avec les voitures conventionnelles est difficile parce que la pollution ne se fait pas de la même façon. Une voiture electrique requiert quasiment autant d'énergie qu'une voiture conventionnelle pendant son existence, mais celle énergie vient en France du nucléaire. La voiture electrique rejette donc nettement moins de CO2. Par ailleurs, elle requiert des terres rares, mais probablement pas de là à crier au loup. En conclusion, Greenpeace exprime pourquoi, même si on peut tout de même la considérer comme une avancée significative, ce n'est pas une solution miracle, et pourquoi il est préférable dans la mesure du possible d'utiliser plutôt les transports en commun.
Là encore Greenpeace explique cela en détails. En bref, même si leur fabrication n'est pas sans impact, la grande majorité des panneaux photovoltaïques ne contiennent pas de « terres rares », et le recyclage des panneaux solaires s'organise.
Les deux sont parfaitement compatibles. La page de skeptical science sur le sujet a une explication assez claire (en anglais). Le deuxième principe de la thermodynamique dit, en simplifiant fortement, que quelque chose ne peut pas devenir "spontanément" plus chaud. Mais le dioxyde de carbone rejeté par les actions humaines ne rend pas "spontanément" plus chaud la terre : il ne fait que "pièger" un peu plus la chaleur terrestre, chaleur qui elle-même vient du rayonnement solaire. C'est l'effet de serre.
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